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Sujet 01 : Les rejets de concentrats
Dans ce cinquième et dernier thème intitulé « Pour aller plus loin », nous nous penchons sur des sujets sur lesquels vous vous êtes et vous nous avez questionné. Aujourd’hui un sujet qui fait beaucoup débat sur les projets de dessalement : les rejets de concentrats.
Les rejets de concentrats
La production d’eau sursalée
Un litre d’eau de mer contient en moyenne à 35 g de sel.
Quand on produit de l’eau potable par osmose inverse, deux fluides sont produits : d’un côté un perméat, l’eau potable, et de l’autre un concentrat, l’eau concentrant les sels extraits de l’eau douce.
Ce fluide est rejeté dans l’Océan, moyennant des précautions spécifiques. Ces rejets sont règlementés dans tous les pays et les autorisations données systématiquement adaptées à la vulnérabilité de l’environnement marin local et sa biodiversité.
OSMOSUN applique 3 mesures spécifiques pour minimiser leur impact :
Les taux de conversion
Le taux de conversion est la quantité d’eau douce prélevée dans l’eau de mer.
Pour réduire l’impact des rejets, OSMOSUN utilise des taux de conversion bas, de l’ordre de 30% : A partir de 100L d’eau de mer, produire 30L d’eau potable et rejeter 70L d’eau de mer sursalée représente un taux de conversion de 30%.
Plus ce taux de conversion augmente, plus le rejet est salé et donc potentiellement nocif pour l’environnement.
Ce choix de mode de fonctionnement permet aussi de limiter la consommation énergétique et d’utiliser moins d’anti-tartre utilisé pour protéger les membranes contre un encrassement, augmentant ainsi leur la durée de vie.
La dilution
Pour réduire encore davantage la concentration de sel, OSMOSUN met en place des systèmes de dilution du concentrat avant de le rejeter en mer.
Ce mélange du concentrat avec de l’eau de mer ou d’autres sources d’eau peu salée permet de réduire le taux de sel dans le rejet à la mer.
Le niveau de salinité peut ainsi être défini par le volume de dilution pour se rapprocher le plus possible de la salinité de l’eau de mer.
La diffusion
Enfin pour éviter un effet de concentration du rejet sur une zone restreinte et l’impact potentiel associé sur la faune et la flore marine, OSMOSUN met en place des systèmes de diffusion des rejets, basés sur une étude de courantologie.
Les émissaires marins de rejets visent à une diffusion progressive et répartie de ce rejet sur une large zone ciblée pour sa capacité naturelle, via des courants, à disperser les fluides.
Via ces trois types de mesures, les projets OSMOSUN ont toujours obtenues les études d’impact environnemental requises pour leur bonne exécution.